Voyage en Sibérie, avec monsieur François Colin

Monsieur François COLIN, Directeur du Museum d’Histoire Naturelle de Chartres.

La péninsule de Taïmyr  est une péninsule russe du nord de la Sibérie centrale qui forme la partie la plus septentrionale du continent asiatique.
Elle est délimitée à l'ouest par le golfe de l'Ienisseï(mer de Kara) et à l'est par le golfe de Khatanga (mer de Laptev).
La péninsule est habitée par les DOLGANES
.Les Dolganes du Nord Taïmyr (Sibérie) comptent parmi les populations les plus isolées de l’Arctique russe. 

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PAYSAGES POLAIRES

DEFINITIONS :

TAÏGA : Le mot vient du russe lui-même emprunté de l'Altaï tayγa - décrit une forêt boréale composée surtout de conifères (pins, sapins, épicéas, mélèzes) associés à des feuillus (bouleaux, aulnes). Le milieu est entrecoupé de tourbières. La taïga borde la toundra que l'on rencontre plus au nord.
TOUNDRA : Formation végétale de climat froid, composée de mousses, de lichens, de quelques arbres nains (saules, bouleaux), couvrant de vastes étendues au voisinage du cercle polaire arctique (en URSS et au Canada, notamment) ainsi que la Terre de Feu dans l'hémisphère sud, et faisant transition dans l'hémisphère nord entre la taïga au sud et la zone de glaces dépourvue de toute vie végétale au nord; type d'espace géographique correspondant à cette forme de végétation; vaste étendue localisée sur le globe possédant ce type de formation végétale.

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NOUS AVONS RENCONTRE ...

MONDE ANIMAL : Caribou, renne, loup gris, loup blanc, morse, narval, beluga, leming, glouton, harfang, renard polaire, labbe à longue queue, Bernache à cou roux, grive de Sibérie, bœuf musqué, Eder à duvet, oie à front blanc, faucon pèlerin, buse pattue, ours brun, ours blanc...

" Il y a quelques temps, nous trouvâmes, autour du camp, des empreintes de loup, toutes fraîches, peu nombreuses.
Au fur et à mesure, nous en trouvions de plus en plus.
Je décidai de démasquer cette créature qui, ne le cachons pas, nous pétrifiait de terreur.
Un soir, j'étais en pleine toundra, très loin du campement, le vent sifflait à mes oreilles, mort de peur à l'idée de me retrouver face à un animal, décrit dans les contes, comme un tueur impitoyable !
Rassuré qu'on puisse, assurément, déclarer qu'il est inoffensif pour nous et, pensant à quel point je fus ulcéré, lorsqu' aucun membre de l'expédition n'avait consenti à m'accompagner, dans ce périple...
Quelques minutes plus tard, je vis un loup, à une cinquantaine de mètres, seulement, de moi !
Habilement, je sautai derrière une élévation, espérant qu'il ne m'ait pas repéré !..."
Mathias Pataki, CM2